Pu­blished: 24. fé­vrier 2020 | Up­dated: 14. dé­cembre 2023 Author: Fran­cesca Sacchi | Re­viewed by Fran­cesca Sacchi

Le ra­jeunis­se­ment des ovaires grâce au PRP

Un désir in­as­souvi d’a­voir des en­fants ac­com­pagne de nombreux cou­ples (1 sur 7) ainsi que des femmes seules. Pour cer­tains, le mo­ment n’est pas propice, pour d’au­tres, cela peut s’expliquer par des rai­sons fi­nan­cières (ou au­tres) pour les­quelles le désir d’a­voir des en­fants n’est pas ab­ordé avant un cer­tain temps. Là en­core, cer­taines femmes ont des dif­fi­cultés à tomber ence­intes pour des rai­sons bio­lo­gi­ques — qu’il s’a­gisse de fai­bles taux d’AMH ou de pro­blèmes d’o­vu­la­tion.

Étant donné que la pla­ni­fi­ca­tion fa­mi­liale et la nais­sance du pre­mier en­fant ont ten­dance à se faire de plus en plus tard, de nombreux cou­ples et cé­li­ba­taires re­cher­chent, des mé­thodes et des al­ter­na­tives qui peu­vent les amener à ré­a­liser leur désir d’a­voir un en­fant — même à un âge “avancé” ou avec une fon­c­tion ova­ri­enne ré­duite. Les cher­cheurs ex­plo­rent déjà la nou­velle mé­thode uti­li­sant le plasma riche en plaquettes (PRP) pour le ra­jeunis­se­ment ova­rien afin de con­stater les ré­sul­tats.

Qu’est-ce que le ra­jeunis­se­ment ova­rien avec PRP ?

Outre les mé­thodes con­nues, telles que la FIV clas­sique, l’ICSI ou l’in­sé­mi­na­tion, il existe une mé­thode moins re­cher­chée : le ra­jeunis­se­ment ova­rien par PRP. Ce ra­jeunis­se­ment ova­rien dé­signe une pro­cé­dure qui tente d’ob­tenir un “ra­jeunis­se­ment ova­rien” à l’aide de plasma riche en plaquettes, pour d’aug­menter les chances de ré­us­site de la fé­con­da­tion, si né­ces­saire. La mé­thode peut aider les femmes souf­frant d’une in­suf­fi­sance ova­ri­enne pré­ma­turée ou éga­le­ment, es­sayer d’a­mé­liorer le fon­c­tion­ne­ment de leurs ovaires [2].

Com­ment fon­c­tionne le ra­jeunis­se­ment ova­riens grâce à la PRP?

Le ra­jeunis­se­ment des ovaires est ré­a­lisé à l’aide d’in­jec­tions de plasma riche en plaquettes (PRP). La mé­thode, n’est pas seu­le­ment uti­lisée à des fins de re­pro­duc­tion, mais elle est éga­le­ment uti­lisée dans d’au­tres do­maines de la mé­de­cine de­puis un cer­tain temps. Que ce soit pour des bles­sures (ci­ca­tri­sa­tion), des opé­ra­tions chir­ur­gi­cales, des pro­cé­dures es­thé­ti­ques ou le ra­jeunis­se­ment ova­riens : la PRP sti­mule la crois­sance des cel­lules ainsi que celle des cel­lules sou­ches, dans le tissu par­ti­cu­lier dans le­quel la PRP est ad­mi­nis­trée. Les ovaires fé­minins se­raient donc ca­pa­bles de pro­duire à nou­veau des ovules grâce à la PRP.Des re­cher­ches sup­p­lé­men­taires sont né­ces­saires pour dé­finir le mode d’ac­tion exact du PRP [1].

femme enceinte au smartphone

À qui, le ra­jeunis­se­ment ova­rien grâce à la PRP, est de­stiné ?

Le trai­te­ment PRP pour le ra­jeunis­se­ment ova­rien: Quand et com­ment ?

Le début du trai­te­ment PRP, pour le ra­jeunis­se­ment des ovaires, peut avoir lieu chez les femmes ayant des rè­gles (ré­gu­lières ou ir­ré­gu­lières) entre le début des rè­gles et le 10e jour (ma­tu­ra­tion des fol­li­cules). Pour les femmes qui n’ont pas de rè­gles, c’est pos­sible à tout mo­ment.

Ha­bi­tu­el­le­ment, le pro­cessus com­mence par des dis­cus­sions pré­li­mi­n­aires et un rendez-vous avec un spé­cia­liste ap­pro­prié. Suivi d’­ex­amens pré­li­mi­n­aires (ana­mnèse, écho­gra­phie, prise de sang). Pour la pré­pa­ra­tion du PRP, un échan­tillon de sang est pré­levé et le plasma riche en plaquettes (PRP) est en­suite ob­tenu en la­bo­ra­toire par cen­tri­fu­ga­tion. Le plasma riche en plaquettes est in­jecté dans les ovaires sous an­es­thésie.

Com­ment sa­voir si cela a fon­c­tionné ?

Afin de sur­veiller et de me­surer les ch­an­ge­ments des ni­veaux d’hor­mones, des ex­amens ré­gu­liers ont lieu après l’in­ter­ven­tion. On peut s’at­tendre à des ré­sul­tats po­si­tifs si le ni­veau d’AMH aug­mente, alors que les ni­veaux de FSH, LH, œst­ra­diol di­mi­nuent. Cela peut in­di­quer que les ovo­cytes se dé­ve­lo­p­pent.

Il est im­portant de noter que, même avec des ré­sul­tats soi-di­sant “po­si­tifs”, il ne faut pas sup­poser une gross­esse ga­rantie. D’au­tres fac­teurs peu­vent in­fluencer la con­cep­tion na­tu­relle et rendre la gross­esse plus dif­fi­cile.

bébé sur les bras

Ef­fets se­cond­aires des PRP

En ce qui con­cerne l’­uti­li­sa­tion de la PRP en mé­de­cine re­pro­duc­tive, aucun effet né­gatif à court ou à long terme n’a été ob­servé dans les études. Cela s’explique par le fait qu’on uti­lise le sang des pa­ti­ents et les fac­teurs de crois­sance de la PRP ne dev­raient pas pré­senter de risque [2]. Dans un court laps de temps, im­mé­dia­te­ment après l’in­ter­ven­tion, une lé­gère dou­leur peut ap­pa­raître dans de très rare cas, mais elle est gé­né­ra­le­ment de courte durée [3].

L’avancée des re­cher­ches sci­en­ti­fi­ques

Dans une étude de 2019, des femmes souf­frant d’une in­suf­fi­sance ova­ri­enne pré­ma­turée ont ob­tenu une gross­esse na­tu­relle après un trai­te­ment PRP ova­rien, après l’é­chec de ten­ta­tives de FIV [4]. Les pa­ti­entes étaient des femmes, qui n’a­vaient pas eu leurs rè­gles de­puis plus d’un an au mo­ment de l’étude, et qui avaient connu l’é­chec de trai­te­ments de FIV. Elles se sont donc tour­nées vers la tech­nique du plasma riche en plaquettes.

Bien que la re­cherche mé­di­cale sur le ra­jeunis­se­ment ova­riens par la PRP soit déjà en cours, il n’e­xiste pas en­core beau­coup de sta­tis­ti­ques, sci­en­ti­fi­quement si­gni­fi­ca­tives sur les chances exactes de succès de la mé­thode. Tou­te­fois, les succès ob­tenus après le trai­te­ment par la PRP ont déjà été ob­servés et suivis. Il est im­portant de garder à l’e­sprit que le trai­te­ment par PRP est en­core re­la­ti­ve­ment nou­veau. Il est donc im­portant de noter que des études et des re­cher­ches sup­p­lé­men­taires sont né­ces­saires et op­por­tunes pour les dé­cla­ra­tions mé­di­cales sur les pro­no­stics de ré­us­site ainsi que sur le mode d’ac­tion dé­taillé de la mé­thode de ra­jeunis­se­ment ova­rien.

femme qui rit

 

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Les sources:

1. https://www.wireltern.ch/artikel/news-0716-wie-alte-eierstoecke-fit-werden
2. 8. Schmitz, JP, Hol­linger, JO. The bio­logy of pl­atelet-rich plasma. J Oral Ma­xillofac Surg. 2001;59(9):1119–1121.
3. https://www.infertilityny.com/ovarian-rejuvenation-nyc/
4. Pantos, Sim­opoulou et al. A Case Se­ries on Na­tural Con­cep­tions Re­sul­ting in On­going Pregnan­cies in Me­no­pausal and Pre­ma­tu­rely Me­no­pausal Women Fol­lo­wing Pl­atelet-Rich Plasma Tre­at­ment, 2019