Pu­blished: 4. août 2021 | Up­dated: 14. dé­cembre 2023 Author: Jenia Chor­naya | Re­viewed by Jenia Chor­naya

SOPK: Cause, Sym­ptômes, Trai­te­ment

Dans cet ar­ticle, nous ab­or­de­rons les sym­ptômes et les pos­si­bi­lités de trai­te­ment de cette maladie cou­rante.

Symptômes de SOPK

Le Syn­drome des Ovaires Po­ly­kys­ti­ques : les sym­ptômes ty­pi­ques

Le syn­drome des ovaires po­ly­kys­ti­ques se ma­ni­feste de ma­nière très dif­fé­rente d’une femme à l’autre, de sorte que la thé­rapie est donc conçue au cas par cas.

Les sym­ptômes les plus cou­rants du syn­drome SPOK sont les sui­vants:

  • Mens­trua­tions ir­ré­gu­lières
  • Aug­men­ta­tion de la pi­lo­sité cor­po­relle
  • Perte de che­veux
  • Peau grasse et acné
  • La ré­sis­tance à l’­in­su­line et donc un risque accru de dia­bète de type 2
  • Dou­leurs ab­do­mi­nales
  • Hy­per­ten­sion ar­té­ri­elle
  • Kystes ova­riens mul­ti­ples
  • Aug­men­ta­tion de l’hor­mone anti-Mül­lé­ri­enne
  • Les femmes qui souf­frent du SOPK et de cy­cles ir­ré­gu­liers ont gé­né­ra­le­ment des dif­fi­cultés à ré­a­liser leur désir d’a­voir des en­fants.

Cette maladie est un en­semble de sym­ptômes : plu­s­ieurs sym­ptômes pos­si­bles se pré­sen­tent, mais tous n’­ap­pa­rais­sent pas en même temps. C’est pour­quoi, dans cer­tains cas, il faut plu­s­ieurs an­nées avant que le syn­drome SOPK ne soit re­marqué et/ou dia­gnos­tiqué.

Fertilly PCOS

Com­ment le dia­gnos­ti­quer ?

Le syn­drome des ovaires po­ly­kys­ti­ques est un trouble hor­monal com­plexe qui n’est con­firmé qu’a­près ex­clu­sion d’autres mala­dies. Pour pou­voir porter un ju­ge­ment exact, le mé­decin trai­tant doit d’a­bord con­naître le dé­rou­le­ment com­plet de la maladie du pa­tient.

Cela in­clut :

  • Ques­tions sur les mala­dies an­té­ri­eures, le cycle et les an­té­cé­dents fa­mi­liaux
  • Ex­amens phy­si­ques tels que la pi­lo­sité, la ten­sion ar­té­ri­elle, l’­ex­amen de la peau, l’IMC et la ré­par­ti­tion des graisses
  • Test de to­lé­rance au glu­cose
  • Ex­amen fon­c­tionnel de la glande thy­ro­ï­di­enne

Afin de fa­ci­liter le dia­gno­stic, trois sym­ptômes prin­ci­paux, les cri­tères dits de Rot­terdam, ont été dé­finis. À con­di­tion que d’au­tres causes soient ex­clues et que deux de ces ca­rac­té­ris­ti­ques soient pré­sentes, on parle de syn­drome des ovaires po­ly­cy­cli­ques :

Les trou­bles de l’­oc­clu­sion et l’­ab­sence d’o­vu­la­tion

  • Le cycle dure plus de 35 jours pen­dant au moins 3 mois par an (Oli­go­mé­nor­rhée)
  • Les sai­gne­ments men­struels s’ar­rêtent pen­dant plus de 3 mois de l’année (Amé­nor­rhée)

L’augmentation de la valeur des hor­mones se­xu­elles mas­cu­lines

  • En con­sé­quence, on ob­serve une aug­men­ta­tion de la pi­lo­sité cor­po­relle, une perte de che­veux sur la tête (cal­vitie) et/ou de l’acné
  • Le sur­me­nage hor­monal de la femme est ex­aminé par une prise de sang. On vé­rifie entre au­tres les oes­tro­gènes, les an­dro­gènes, la LH, la FSH, le rap­port LH/FSH et la TSH

Plu­s­ieurs kystes ova­riens — les ovaires dits po­ly­kys­ti­ques

Il s’agit de pe­tites vé­si­cules rem­plies de li­quide pro­duites si­mul­ta­né­ment dans les deux ovaires. Bien que cette ca­rac­té­ris­tique donne son nom à la maladie, elle est pré­sente dans seu­le­ment 78% de tous les dia­gno­stics de SOPK.

Ce sym­ptôme est ex­aminé au moyen d’une écho­gra­phie trans­va­gi­nale. Il est assez fa­cile pour les spé­cia­listes de le re­con­naître, car les ovaires des per­sonnes att­eintes du SOPK dif­fè­rent ex­té­ri­eu­re­ment de ceux d’une femme en bonne santé.

SOPK

Les causes du syn­drome des ovaires po­ly­kys­ti­ques

Même si la maladie a été dé­crite pour la pre­mière fois en 1721, les causes exactes du syn­drome SPOK ne sont tou­jours pas con­nues au­jour­d’hui. Au lieu de cela, des liens in­di­vi­duels entre la maladie, les fac­teurs gé­né­ti­ques et les in­fluences en­vi­ron­ne­men­tales ont été iden­ti­fiés.

D’une part, on pré­tend que le SOPK est gé­né­ti­quement trans­mis­sible. Des études ont montré que dans cer­taines fa­milles, plu­s­ieurs mem­bres de la fa­mille (par ex­emple, la mère ou la sœur de la per­sonne con­cernée) souf­frent de ce trouble hor­monal. Ce­pen­dant, les mem­bres mas­cu­lins de la fa­mille peu­vent éga­le­ment pré­senter des si­gnes si­mi­laires au SOPK : La cal­vitie pré­coce, par ex­emple, en fait partie. Tou­te­fois, à ce jour, aucun gène du SOPK n’a été iden­tifié.

L’­in­su­lino-ré­sis­tance con­statée dans 71 % des cas est for­te­ment liée au dé­sé­qui­libre hor­monal de la per­sonne af­fectée :

  • Con­cen­tra­tion ac­crue d’hor­mones se­xu­elles mas­cu­lines (an­dro­gènes)
  • Il en ré­sulte une aug­men­ta­tion de la pro­duc­tion d’hor­mones se­xu­elles fé­mi­nines (oes­tro­gènes)
  • Aug­men­ta­tion de la sé­cré­tion de l’hor­mone LH qui, avec l’hor­mone fol­li­culo-sti­mu­lante FSH, est re­sponsable des pro­cessus fon­c­tion­nels dans les ovaires

Le dé­calage du rap­port des deux hor­mones ent­raîne une per­tur­ba­tion de la ma­tu­ra­tion des fol­li­cules et donc des pro­blèmes d’o­vu­la­tion. La li­bé­ra­tion ac­crue de LH ent­raîne à son tour l’aug­men­ta­tion de la pro­duc­tion d’hor­mones dans les ovaires.Mais les in­fluences ex­té­ri­eures jouent éga­le­ment un rôle im­portant dans le dé­ve­lo­p­pe­ment du syn­drome SPOK. Le ni­veau d’ap­port ca­lo­rique et la bonne com­po­si­tion des ali­ments jouent ici un rôle im­portant. En outre, l’inac­ti­vité phy­sique et l’o­bé­sité peu­vent ag­graver les sym­ptômes de la maladie.

SOPK: Cause, Symptômes, Traitement
Le Syndrome des Ovaires Polykystiques, causes, symptômes et traitements

Trai­te­ment

Même si une gué­rison ab­solue du syn­drome de la SPOK n’est pas en­core pos­sible, il existe en­core des moyens d’en at­té­nuer les sym­ptômes. Ici, ce­pen­dant, chaque femme doit être con­sidérée in­di­vi­du­el­le­ment, ainsi que l’in­ten­sité re­spec­tive des sym­ptômes qui se pro­dui­sent.

Ré­duc­tion de la surcharge pon­dé­rale

La ré­duc­tion du poids est la pre­mière chose sur la­quelle les femmes souf­frant de sur­poids et du syn­drome SOPK dev­raient se con­cen­trer. Faire suf­fi­sam­ment d’e­xer­cice et éviter les ali­ments ri­ches en graisses et en su­cres est une aide con­sidé­rable.

Par rap­port aux pa­ti­ents minces, dont la teneur en glu­cides peut se si­tuer entre 50 et 55 %, elle ne dev­rait pas dé­passer 40 % chez les femmes obèses et ré­sistantes à l’­in­su­line.

Cette étape du trai­te­ment peut à elle seule con­duire à un cycle plus ré­gu­lier avec ovu­la­tion — pour les pa­ti­entes dont le désir d’en­fant n’est pas sa­tis­fait, c’est un fac­teur de mo­ti­va­tion par­ti­cu­liè­re­ment im­portant.

En outre, le risque de dia­bète de type 2 et de mala­dies car­dio­vas­cu­laires est ré­duit par la perte de poids.

Mé­di­ca­men­ta­tion et trai­te­ments hor­monaux

‍La thé­rapie con­tracep­tive orale, éga­le­ment connue sous le nom de pi­lule con­tracep­tive, est uti­lisée pour com­b­attre les ca­rac­té­ris­ti­ques cli­ni­ques ex­ternes. Il ré­duit la quan­tité d’hor­mones mâles dans le sang, sta­bi­lise le cycle et cla­rifie l’état de la peau de la femme. Cela permet de lutter contre la pi­lo­sité cor­po­relle et l’acné.

La met­formine est pre­scrite pour ré­duire le taux de sucre dans le sang et amé­liorer le mé­ta­bo­lisme : un mé­di­ca­ment uti­lisé pour traiter le dia­bète. Ainsi, la ré­sis­tance à l’­in­su­line est com­battue et la baisse des hor­mones mâles dans le sang est favorisée.L’objectif est de par­venir à un cycle men­struel stable. Cette approche thé­ra­peu­tique est per­ti­nente pour les pa­ti­ents att­eints du SOPK qui so­u­hai­tent avoir des en­fants, entre au­tres.

Si le désir d’en­fant est l’­ob­jectif prin­cipal du trai­te­ment, l’anti-oes­tro­gène clo­mi­fène peut éga­le­ment être ad­mi­nistré.
Ce mé­di­ca­ment est uti­lisé pour fa­vo­riser l’o­vu­la­tion et aug­menter ainsi les chances de gross­esse de la femme. Le trai­te­ment au chlo­mi­fène peut être ef­fectué pour un ma­ximum de six cy­cles et est rem­placé par une pré­pa­ra­tion mé­di­ca­men­teuse FSH si né­ces­saire. Les ris­ques connus de cette mé­thode com­pren­nent les gross­esses mul­ti­ples et la sur­sti­mu­la­tion hor­mo­nale.

Afin de pré­venir d’au­tres pro­blèmes de santé, chacune de ces thé­ra­pies du SOPK ne peut être ef­fec­tuée que sous strict con­trôle mé­dical !

In­sé­mi­na­tion ar­ti­fi­ci­elle

Dans le cas du syn­drome des ovaires po­ly­kys­ti­ques, la gross­esse par in­sé­mi­na­tion ar­ti­fi­ci­elle n’est re­mise en ques­tion que lorsque les mé­thodes hor­mo­n­ales ont échoué.

Chir­urgie ova­ri­enne

Si la sti­mu­la­tion au chlo­mi­fène ne fon­c­tionne pas et que le désir d’en­fant reste in­sa­tis­fait, une femme att­einte du syn­drome SPOK peut être aidée par une in­jec­tion ova­ri­enne. Il s’agit d’une pro­cé­dure chir­ur­gi­cale au cours de la­quelle plu­s­ieurs pe­tites pon­c­tions sont pra­ti­quées dans les ovaires à l’aide d’une ai­guille spé­ciale.

Avan­tages de la pro­cé­dure

  • Pro­ba­bi­lité de gross­esse plus élevée : dans un délai d’un à deux ans après le trai­te­ment, 50 à 70 % des pa­ti­entes att­eintes du syn­drome SPOK tom­bent ence­intes
  • Faible taux de gross­esses mul­ti­ples
  • Ré­duc­tion du risque de syn­drome d’­hy­per­sti­mu­la­tion

In­con­vé­ni­ents de la pro­cé­dure

Comme toute in­ter­ven­tion chir­ur­gi­cale sous an­es­thésie gé­né­rale, l’injection des ovaires peut éga­le­ment ent­raîner des com­pli­ca­tions

Le Syn­drome des Ovaires Po­ly­kys­ti­ques : le stress émo­ti­onnel

Le syn­drome des ovaires po­ly­kys­ti­ques n’est pas seu­le­ment un pro­blème de santé. L’in­sa­tis­fac­tion liée à l’­ap­pa­rence ex­té­ri­eure ou au désir in­as­souvi d’un en­fant peut être très stres­sante sur le plan émo­ti­onnel. Cette si­tua­tion peut gra­ve­ment li­miter la qua­lité de vie de la femme con­cernée et avoir des con­sé­quences psy­cho­lo­gi­ques.

Pour une meil­leure prise en charge des aspects émo­ti­on­nels et psy­cho­lo­gi­ques de cette maladie, une vi­site chez un psy­cho­thé­ra­peute peut être très utile et aussi li­bé­ra­trice.

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